Petit journal de mes aventures en Amérique du Sud

24 février 2006

O Alegria do Carnaval












Oui, je sais, j'ai disparu pendant un bon moment. Mais le temps file a une vitesse folle et l'accès a internet est moins facile et plus cher qu'avant. Dieu, qu'il s'en est passé des choses ! Finalement je ne rentrerai pas dans les détails de la route 40, c'est une expérience très personnelle et la narrer serait trahir la réelle portée de cette expérience. En deux mots, la puissance du paysage vierge et la facon de traverser la région avec Flavio vous fait passer dans une autre dimension. Et puis le glacier Perito Moreno a Calafate est un véritable feu d'artifice pour clore le trip. It est non seulement imposant et magnifique, mais on le sent vivre, craquer comme le tonerre et liberer des blocs énormes. Bref, pour le moment, c'est ce que j'ai vécu de plus fort dans ce voyage, voire de tous mes voyages...

Ensuite, j'ai fait un petit saut à Buenos Aires ou j'ai croisé une copine de l'impro et un autre petit saut a Sao Paulo voir une autre vieux pote Arnaud. Sao Paulo... là aussi on peut parler de démesure. La ville la plus importante du Brésil abrite près de 18 millions de personnes. Je vous laisse imaginer l'étendue de celle-ci. Et me voilà enfin a Salvador de Bahia pour rattraper le carnaval qui a commencé sans moi. La ville double de volume pendant cette periode et on compte 2 millions de personnes dans les rues. Au secour! Le premier soir, c'est plutôt impressionnant, je n'ai jamais vu une concentration de personnes aussi importante. Des chars avec des concerts live défilent dans deux gros quartiers et tout le monde saute autour. A côté, la techno parade fait figure de surboumpépitobanga... Après la surprise des premiers mouvements de foule, on prend peu a peu confiance grace a cette euphorie générale qui secoue tout le monde et on se surprend a dandiner tel un manche Swiffer atteint de schlérose en plaque. Au moment où je t'écris il est 10h00 du matin et je n'arrive pas a aller me coucher ; j'ai un peu trop abusé de boissons a la guarana ! Ce qui est terrible aussi, c'est la chaleur. Ici, il fait très humide et la nuit, on reste sur les 25 degrés... Mais bon, il va pas se plaindre ! Donc voila a peu près tout ce qui se passe dans le coin. Je vais aller essayer de dormir un peu puis filer a la plage. Je vous laisse avec des photos en vrac de la route 40, le glacier, Calafate, Sao Paulo et Salvador. (La photo de la grotte sont des mains faite il y a 9300 ans par les indiens natifs de Patagonie...)








21 février 2006

Che, que maravicha !


Ca y est... je l'ai fait, j'ai traversé la Patagonie sur la mythique route 40. Et je peux te dire qu' il n'y en a pas beaucoup qui la font comme je l'ai fait. Je ne peux pas te raconter le périple maintenant parce que ca va me prendre un certain temps, et les mots seront bien loin de la réalité, mais j'ai vraiment vécu une expérience magique, indescriptible. Cette route t'enmène vraiment au coeur de la patagonie, et les paysages que tu traverses te prennent vraiment aux tripes. C'est presque un voyage initiatique, la nature follement belle et imposante te donne l'envie de ne respirer que pour la regarder, et ce jusqu'a la fin de ta vie. Les détails parisiens semblent tellement loins que tu te rends compte que peu de choses sont nécessaire pour être heureux. Mais comme je te le disait, tous ces adjectifs et tournures maladroites ne sont qu'un triste reflet voilé de ce qui se vit réellement dans ces endroits. Un seul conseil : allez-y... Je te ferait le détail du périple de chez Seb a Buenos Aires. En ce moment je suis tout au sud, a El Calafate, pas bien loin d'Ushaia. Je suis allé voir le glacier Perito Moreno aujourd'hui. 5 Km de large, 60 metres de haut, 2 metres d'avancée par jour : au delà de ces chiffres, l'adrenaline et les larmes.



14 février 2006

Root 40

Aujourd'hui très belle journée. Décollage à 8h00 pour visiter la vallée des 7 lacs jusqu'à San Martin de los Andes. Au retour, on est passés par la vallée enchantée, sorte de Grand Canyon miniature et plus vert, indescriptible en fait. C'était un tout petit avant goût de ce qui m'attend demain sur la route 40 ; je vais enfin découvrir la Patagonie la vraie, désertique, immense, hallucinante d'après les dires. Ca fait un moment que le guide Flavio la pratique, et apparemment c'est toujours les mêmes sensations. Je vais donc disparaitre de la circulation pendant un petit moment, je vous donnerai des news une fois arrivé à Buenos Aires chez Sébastien, le 22 si tout va bien !

12 février 2006

Touche pas mes cheveux j'ai mal aux dents

Ouaip, petite geule de bois aujourd'hui, ca faisait longtemps... J'ai en effet rencontré le fameux Flavio, guide qui avait descendu caro, Marco et Carole sur la route 40 jusqu'a El Calafate. Cédric, qui était aussi du voyage nous a rejoint et j'ai finalement découvert la vie nocturne de Bariloche. Bon bah c'est sympa, bars, boites et compagnie jusqu'a pas d'heure ; classique quoi ! Sinon je me suis fait une belle ballade sur le Cerro Otto. ll domine Bariloche et la vue est superbe. Je me suis amusé à traverser le bois tranquillement. Aujourd'hui c'est relache. Je vais en profiter pour laver mon linge et lire. Il fait trop chaud pour bouger ! Demain je vais faire le circuit des 7 lacs, il parait que c'est une pure merveille. Je commence à me demander si il y a des choses moches en Patagonie... Mardi je pars avec Flavio et Cédric sur la route 40. J'ai beaucoup de chance de tomber sur eux, parce qu'avec un circuit classique, la route 40 est baclée en 2 jours, et nous on va prendre une semaine ! On sort beaucoup de la route pour voir des grottes, des estancias, des paysages de fous... Bref, exactement ce que je recherchais. Je vais enfin pouvoir faire du noir et blanc pour essayer de capter l'âme de la Patagonie désertique. Je sens que je vais me régaler. Par contre, vu que le trip dure plus longtemps que prévu, je dois décaller mes vols pour Buenos Aires et Sao Paulo, du coup de vais passer un peu moins de temps dans ces villes. Pas très grave vu que je les connais déjà. J'y passe juste pour saluer Sébastien et Sarah à Buenos Aires et un autre ami à Sao Paulo. Allez, quelques vues prises en haut du Cerro Otto...

11 février 2006

Archentina !


Bon, ca n'a pas été super facile, mais je suis arrivé à Bariloche, au nord de la Patagonie. Avant cela, j'ai pris un bus-cama de nuit de Santiago à Osorno, au sud du Chili, et on m'avait assuré qu'il y avait des navettes tous les 1/4 d'heure en direction de Bariloche (200km). Arrivé au petit matin, aucune navette, tout complet, et les seules places dispos étaient pour 4 jours après. Ben oui, j'avais oublié que c'est la haute saison ici. Pas moyen de rester au Chili, je veux commencer mon vrai voyage, m'évader de ce pays que je connais déjà bien. Un taxi me propose de me déposer à Villa Angostura, un peu plus près que Bariloche : 80000 pesos ! (140 euros). C'est cher mais pas trop, vu qu'il y a quand même 3 heures de route. J'ai donc trouvé 3 autres paumés comme moi pour partager les frais et on est partis. Marrant de converser avec un allemand, un italien et une chilienne dans la même bagnole. La route est superbe, on rentre doucement dans le paysage verdoyant et montagneux de la patagonie du nord. On passe la frontière tranquillement et on arrive a Villa Angostura.

On se croitait un peu à Zermatt mais dans les pyrénées, vous voyez le tableau ? Toute cette région a été colonisée il y a fort longtemps par les Suisses, et ils n'ont rien trouvé de mieux que de s'installer dans un paysage qui ressemble au leur. Mais une seule chose me trottait dans la tête : la viannnnde ! je me suis rué dans le meilleur restau du coin et j'ai commandé le fameux Biffe de Chorizo. Rien à voir avec le chorizo, c'est tout simplement la meilleure pièce de boeuf. Ils m'ont apporté un truc pour 2, genre 400 grammes de barbac rien que pour moi ! Et bien sûr, tout ca pour 5 euros... Ensuite, re-bus durant 1h30 pour arriver enfin a Bariloche, ville nettement plus grande, tout au bord d'un lac gigentesque. Bariloche se trouve dans un des plus grand parcs naturels du monde, le Nahuel Huapi : curieux mélange de Suisse moins escarpée, pyrénnées plus larges, altiplano moins sec, Cergy-Pontoise moins construit... Cet endroit respire l'air pur et le panorama est tout simplement épustouflant. On y trouves des lacs à gogo, limpides et sans bateaux, les rives sont vierges et au loins les sommets enneigés vous narguent. Je sens que je vais me plaire ici ! Le temps de poser mon sac dans une auberge où il ne restait qu'un lit dans une chambre de 8 (ah oui, haute saison...), et je suis allé arpenter les rues. Ici, les constructions ne sont pas aussi suisses que a la Villa Angostura, mais on trouve du chocolat partout ! Je vais me plaire encore plus ici ! Il y a aussi plein de tours operator qui proposent de vous trimballer en car pour visiter la région... Très peu pour moi, j'ai besoin d'un peu d'exercice pour me décrasser de mes excès chiliens, et j'ai opté pour le VTT. J'ai donc prit mon vélo pour une superbe ballade autour des lacs. 6 heures de pur bonheur et de pures douleurs dans les côtes (pas les miennes, celles qui montent...). Aujourd'hui, je suis allé faire du rafting près de la frontière chiliene. De jolies vagues, de jolies gamelles aussi (photos a agrandir ! On me voit plonger la tête devant). Pffff, c'est chiant la vie...


07 février 2006

Exclusivité : enfin les vidéos !

Allez sur http://videojp.blogspirit.com

Il y en a aussi sur le côté droit dans "notes récentes"

06 février 2006

Lac Vichuquen

Un petit mot rapide pour vous raconter mon séjour à Vichuquen. Je ne veux pas abuser de l'ordi de mon oncle alors je vais faire vite.
J'ai retrouvé mes cousins au lac pour un petit séjour plutôt sportif : ski nautique (wave board pour les connaisseurs), kayac, voilier (laser pour les autres connaisseurs), fêtes bien entendu, bouffe et... pompier ! Un incendie s'est déclaré juste au dessus de la maison et on a du aller sur le terrain pour essayer de l'éteindre. Plutôt impressionnant, on se sent très impuissant face au feu, et on avait l'air plutôt ridicules avec nos bouteilles d'eau. On s'est donc contentés de faire des coupe-feu en débrousaillant des zones. Les pompiers ? Plutôt des volontaires à la picole qui sont arrivés avec un camion sans eau et qui sont restés les bras croisés en nous regardant. Heureusement un hélico est venu nous sauver, sans eux, plus de maison... Expérience plutôt interessante, et pour vous en exclusivité les photos du drame, avec quelques vues du lac. Demain, je file dans le sud de l'Argentine, à Bariloche.

Pucon, les photos






Avec un peu de retard, en raison de matériel obsolète, je vous fais parvenir les photos de mon séjour à Pucon. Vous pouvez voir le volcan Villarica avec sa petite fumerole, notre dernière maison, la plage avec ses lits, et un apercu de notre état le soleil couché...