Petit journal de mes aventures en Amérique du Sud

31 mars 2006

Bol d´air dans le poumon de la planete.

C'est marrant, a chaque fois que je dois raconter mes dernieres aventures, je ne sais jamais par ou commencer (excusez le manque d'accent grave, connaissent pas ici). Il se passe tellement de choses dans mon esprit que c'est vraiment difficile de les exprimer une fois devant l'écran d'ordi. Mais en meme temps, c'est en les écrivant que je me rends compte de la chance que j'ai de pouvoir vivre ces choses. Apres deux mois de voyage je me sens vraiment en décallage par rapport a vous, a votre quotidien, et je savoure d'autant plus mes moments a l'autre bout du monde. Je pense tres souvent a vous, et j'aimerais que vous puissiez vivre un jour au moins le dixieme des belles choses qui s'offrent a moi.
Bref, je viens de passer six jours a bord d'un sympathique bateau a remonter le fleuve Amazone, de Manaus jusqu'a le frontiere colombiene. Six jours au milieu d'une jungle de hamacs fort sympatique, a regarder la foret amazoniene defiler devant mes yeux. Le bateau ressemble un peu a ceux qu'on peut voir sur le mississippi, genre Tom Sawyer, avec plusieurs étages. En bas, les marchandises qui vont etre dechargées au fur et a mesure des escales, et au premier les passagers, tous ayant tendus leurs hamacs. Par chance, mon bateau n'était pas bondé, donc on n'était pas les uns sur les autres. Tres vite, je sympatise avec les trois seuls gringos a bord. Trois anglais, bien marrants. J'ai pu boire de la biere en bonne compagnie... Décidemment, j'ai beaucoup de chance avec les gens sur qui je tombe, d'autant plus qu'on doit passer six jours ensemble. Au troisieme étage, une grande terrasse ou l'on peut se poser avec nos boissons et regarder le coucher de soleil. C'est génial ! L'Amazone est un fleuve immense, large de cinq cent metre a plusieurs kilometres, mais comme nous remontons le courant, nous longeons le bord. On voit tres peu d'animaux, mais on devine l'activité qu'il doit regner derriere cette végétation luxuriante. On apercoit aussi tres souvent des dauphins, qui peuvent etre tout roses ! A bord, la vie est rythmée par les repas. Au début, les horaires nous surprennent un peu : six heure et demie petit déjeuner, dix heure et demie déjeuner et dix sept heure diner, jungle time... Mais les repas sont si bons qu'on y va avec grand plaisir. Mon guide annoncait riz et haricots pendant tout le voyage, pour nous ce sera plutot pates, poulet, riz of course, haricots aussi, mais chaque jour ils sont préparés d'une facon différente. On remarquait facilement les quatres blancs dans la salle a manger, en train de se resservir deux fois et s'empifrer comme des gorets : on a tellement peu d'activités que manger en est une tres importante. Puis le reste du temps, on bouquine, on fait la sieste, on jongle, ou on parfait son portugais. Beaucoup de familles font le voyage, et les enfants sont un modele d'autonomie : ils renversent un peu d'eau par terre, ils vont fissa chercher une serpillere, jamais ils ne sont allés pleurnicher a leur parents qu'ils s'ennuyaient, et leur sourire quotidien est un vrai bonheur. Moi non plus je ne me suis jamais ennuyé dailleurs. Seuls quelques escales un peu longues arretaient le temps, mais tant que le bateau avancait, c'était comme remonter le temps. Les villages qu'on desservait étaient parfois bien roots. Pas du genre petits indiens tatoués, mais petite vie dans des baraques sommaires, et les routes tout de meme goudronnées.
Ces six jours ont éte un tres beau moment de ce voyage, et remonter 1200 km du fleuve Amazone reste une expérience tres forte. Mais apres n'avoir vu durant tout ce temps que la lisiere de la foret, il faut que j'aille voir ce qu'il s'y passe dedans.
A peine arrivé a Tabatinga, qui fait frontiere comune avec Leticia coté Colombie, que nous nous sommes dégoté un guide avec Lyv, un Israelien qui nous a rejoint lors d'une escale, pour passer trois jours dans la foret tropicale. Au programme, observation d'oiseaux, de singes, de crocos, techniques de peche, dont peche a la lance, nuit chez les locaux... Bref, du bon lourd plein de moustiques.
L'ordi ne veut pas charger les photos, donc ce sera la prochaine fois... Si je survis !
Mouak !

23 mars 2006

Jungle Trip

Mes derniers jours a Jericoacoara ont ete les plus agreables. J'ai vraiment adore le fait d'avoir eu le temps de bouquiner, sans avoir la sensation que je suis en train de manquer quelque chose ailleurs. Non, a Jeri on se la coule douce et basta. Pour la derniere soiree, je me suis offert un superbe ballade a cheval avec mes amis suisses, tout seuls, sans guide. La premiere chose que je suis alle faire c'est galloper au bord de l'eau, comme dans les films au ralenti. Un vrai bonheur. Puis nous avons escallades des dunes et mate le coucher de soleil... Un de mes meilleurs moment a Jeri. L'image au dessus c'est l'atlantique. Quand je le regarde d'ici, j'aime a penser que tu es de l'autre cote, tout au bout... Puis je suis reparti vers Fortaleza avec un bus de nuit, horrible. On aurait dit qu'il traversait sans cesse des champs de patates. Arrive a l'aeroport a 5h00 du mat, j'ai pu changer mon billet pour partir une journee plus tot, mais avec une escale a Brasilia.
Fortaleza-Brasilia, dans le coma, j'ai rien vu. A Brasilia, j'ai refait des photos de l'aeroport que j'avais deja connu avec Caroline lors de mon precedent voyage. C'est Nimeyer qui l'a dessine, comme tout le reste de la ville, a la fin des annes cinquante. J'adore.
Puis je remonte dans un autre avion pour aller jusqu'a Manaus. Je traverse la business classe pour trouver mon siege numero 12, et me rend compte que la classe eco commence a 18. Tient... Je reviens en arriere, et voit mon siege tout beau tout grand en business. Cool ! J'adore qu'on me surclasse. Apres avoir survole le debut de l'amazonie, toute verte et percee de rivieres, j'ai ete acceuilli par la pluie a Manaus. Tout comme le dernier jours a Jeri. Dailleurs, j'ai decouvert que Jeri est en hivert. Mais bon, la seule difference avec l'ete c'est qu'il pleut un peu plus...
Demain, je pars a la rencontre des eaux, la ou le Rio Salmoes rencontre le Rio Negro pour donner l'Amazone. Sur 9 km, les eaux troubles du Salmoes ne se melangent pas avec les eaux noires du Negro, en raison de temperatures et de vitesses differentes. Ils coulent donc cote a cote, comme si l'huile ne se melangeait pas avec le vinaigre... Puis samedi c'est le grand depart pour traverser le continent vers l'ouest, en bateau.

21 mars 2006

Jeri quoi ?

Pas mal, pas mal, mais je m'attendais a un peu mieux, genre plage thailandaise, lagune, etc... C'est le problème quand on te fait trop de publicité, comme pour un bon film, tu imagines le truc exeptionnel et en fait, c'est juste bien. Ca y est, je commence a faire mon blasé ! Je pense que si tu arrivais direct de Paris ici, tu hallucinerais. Jericoacoara est un joli petit village, genre oasis mais sans le lac, et entouré de grandes dunes. Le sable fait office de goudron, et les buggys sont quasiment le seul moyen de transport existant. Bref, c'est tout de même un endroit très particulier, qui ne ressemble en rien aux autres villages de la côte. L'atmosphere est très détendue (pour changer...), et tout semble au ralentit. Du coup on prend très vite le rythme, et on prend vraiment le temps de se poser. Il n'y a pas vraiment d'activités dans le coin, juste deux spots a ne pas manquer : le coucher de soleil sur la grande dune, où tout le monde se réunit, et un rocher percé. Après avoir vu ça, ben tu vas un peu plus loin, marcher seul avec de la bonne zic et profiter du calme loin de toute métropole. Je me rend compte que c'est vraiment ce que j'apprécie le plus quand je voyage. Quand je suis seul face a de grandes étendues, j'ai l'impression que mes poumons se gonflent deux fois plus, que mes sens se réveillent d'un coup, et que ma conscience innonde mon corps d'une sensation de vie pleine, à la fois heureuse et mélancolique. C'est un état très curieux que j'adore mais cette mélancolie me donne toujours l'impression qu'il me manque quelque chose. Est-ce une femme, ou bien le chemin qu'a prit ma vie, je ne sais pas vraiment. Je me trouve de plus en plus solitaire, la compagnie des gens m'amuse quelques heures, mais très vite j'ai besoin d'autre chose. Bizarre. Bref, tout ca pour dire que quand on a du temps pour soit, la vie prend une autre couleur. Je passe pas mal de temps dans un hamac a bouquiner Le Monde selon Garp, (très marrant dailleurs), a mangeouiller et boire quelques bieres. Le soir venu, tout le monde se réunit au bord de la plage, entouré de petits stands de boissons et de musique. J'ai enfin vu de la belle capoeira, bien speed, et super impressionante. Ces mecs font des sauts dignes de Jacky Chan, et les coups passent vraiment a deux centimetres des têtes. Sinon, j'ai abandonné l'idée de faire du kyte, en raison du budget qui se fait serré. Du coup je vais aller galloper a cheval au bord de l'eau, le bon cliché mais qui doit être super agréable. Mes amis Suisses sont dans un superbe hotel juste au bord de la plage, du coup je squatte pas mal chez eux, sur les transats. Moi je loge dans une auberge a 5 euros la nuit... Je termine donc ce trip côtier par un super bel endroit, bien relax. Demain je prend un bus de nuit pour retourner a Fortaleza et prendre l'avion pour Manaus. Une autre aventure va commencer : l'Amazonie. De Manaus je vais prendre un bateau qui va remonter l'Amazone juqu'a la frontière colombiene. Une semaine sur l'eau, a rien glander. Là aussi j'ai prévu un bon bouquin : Cent ans de solitude...






17 mars 2006

Tout près du Paradis

Bon, j'en ait marre... Pas de soleil, pas de nanas, pas de paysages, rien a faire.... Je rentre.
Dans tes rêves !!!!!!!!
Waow... Encore une fois, ça va être dur de raconter les cinq jours qui viennent de passer. Cette expédition en Buggy est vraiment une belle expérience, et surtout, loin des cicuits touristiques qui ont tendance a me refiler la nausée. Le premier jour, au petit matin, j'ai découvert l'engin qui est venu me chercher a l'auberge. Une belle bête trafiquée pour pouvoir acceuillir confortablement trois personnes derrière et faire de longues distances. Un buggy classique ne possede pas cette structure et me voila donc tout rassuré. L'engin est bien plus aceuillant que je ne l'imaginais.



Reste ensuite à découvrir le fameux groupe de français. Deux demoiselles de mon age et un bon gars un peu plus agé. Plus un couple de Suisses, la trentaine aussi. On va donc partir a trois buggy, et l'ambiance est très rapidement détendue.



Les bagages attachés, nous voilà partis sur la plage pour 750 km de côte. C'est un peu comme si tu reliais St Malo a Biaritz en roulant sur la plage : magique. Les engins peuvent rouler sur n'importe quel type de sable sans aucune difficulté, grimper des dunes, éclabousser les roues sur le bord de l'eau, le tout avec le son pétaradant des moteurs de coccinelle gonflés a bloc. C'est délicieux. Le vent est super agréable, la jambe pend au dehors et on se laisse aller en voyant la mer defiler juste sous les yeux. Sur les plages, pas un seul touriste, rien que deux-trois pêcheurs en train de jeter un petit filet ou avec leur ligne pour ramener le déjeuner. La côte est vraiment déserte, sans aucune construction. De temps a autres, un petit village vient colorer la plage, exclusivement composé de pêcheurs, avec de petites barques à voiles latines. Encore un autre visage du Brésil...








Premier arrêt, pour gouter a la meilleure Caipirinha du monde, selon son concepteur. A vrai dire, c'est vraiment la meilleure que je n'ai jamais goutée!!! Un savant mélange de fruits frais et bourrée de vitamines. Un feux d'artifice pour les papilles !


Puis, commence l'aventure la vraie, avec passages de cours d'eau en radeau, dunes impressionantes, et paysages fascinants :





La premiere nuit, nous avons dormi dans une joli Pousada, juste en face de la mer. Au petit matin, nous avons découvert un bassin rempli de petites tortues de mer qui venaient de naître. La patrone récupère les pontes sur la plage et les couve pendant 55 jours. Ainsi lorsque les tortues naissent, elle les met elle même dans la mer afin de limiter les dégats causés par les oiseux... Super mignon. Je mettrai un film plus tard...
Nous avons donc passé cinq superbes journées a traverser des endroits completement vierges de toute trace humaine, et la mer tout le long, avec quelques sorties obligatoires sur la route en raison de la marée ou des rochers. Les endroits où nous dormions étaient aussi tous plus jolis les uns que les autres, et voilà à quoi ressemble mon petit déjeuner quotidien...


ET maintenant, après avoir vu de près le Paradis, je vais découvrir l'Eden, le must, la plus belle de toutes les plages Brésilienne : Jericoacoara. Rien que le nom est sexy. Même le Times magazine l'a qualifiée parmis les dix plus belles plages du monde. Je sens que je ne vais pas être déçu. Mon car vers le rêve ne va pas tarder. Je vous laisse avec d'autres images du Buggy trip. Et une spéciale dédicace a Stephane et mes amis Suisses.








11 mars 2006




Praia da Pipa est resté un bon spot pour les amoureux du surf et des anglais, et nos conditions de logement ont largement contribué au bonheur de ce petit séjour. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment on tourne un peu en rond et les journées deviennent un petit peu plus longues. Cette chaleur a tendance a me rendre très mou (souviens toi Caro) et je ne me réveille vraiment qu'a 17h00. La fraicheur du soir me fait un grand bien et il fait bon alors d'aller trainer sur le sable mater le coucher de soleil. Pour l'instant, il se couche côté terre, mais du coup on peut le voir se lever sur la mer... a 5h00 ! Ici, il se lève très tôt, mais se couche aussi très tôt, vers les 17h30. Comme nous sommes près de l'equateur, il reste au zenith très longtemps mais dès qu'il commence sa descente, il plonge très vite et le crépuscule ne dure pas.
Aujourd'hui, je suis a Natal, toujours avec le trio de français. C'est un peu dur de retrouver la ville, les camions, les supermarchés... La plage est bien grande, mais rien d'excitant après les jolis coins qu'on a vus avant. Petite halte sans grand intérêt donc, je file demain plus au nord vers Fortaleza... en buggy ! 5 jours de voyage sur la plage a traverser des dunes et des cours d'eau, 750 km de vents et de poussière dans les yeux ; c'est ca qui est bon ! C'est pas donné mais je pense que ca vaut le coup. Et tu sais avec qui je fais le voyage ? Avec un groupe de trois français que je ne n'ai pas encore rencontré. Je te jure que je ne le fait pas exprès... Je ne sais pas si je trouverai internet sur le chemin, sinon, je te dis a dans 6 jours, a Fortaleza. En route !


08 mars 2006

Fait trop chaud pour être en vacances...


Ma vie ici est est décidement trop agréable. Ca devient indécent de recevoir tellement de bonnes ondes et de voir de si belles choses.... Mon séjour a Salvador s'est terminé très agréablement. La ville a retrouvé son calme, et les cars de touristes anglais ont refait leur apparition. Par contre, le soir des petits groupes improvisés se retrouvaient et faisait danser dans la rue les derniers survivants du carnaval. Ambiance internationale super détendue, de beaux échanges. On dirait que tout le monde se connecte a la mode brézilienne et du coup tout le monde est très ouvert. Je me retrouvais que très rarement seul, il suffisait que je fasse quelques metres dans la rue pour que quelqu'un m'adresse la parole. Bref, j'ai quitté Salvador dans son atmosphere la plus agréable. J'ai pris un avion direction Recife, plus au nord. Argh ! Chaleur humide étoufante. Il faut dire que je m'approche dangereusement de l'équateur... Aprés avoir trouvé une petite auberge, et fait la connaissance d'un jeune francais en stage, j'ai retouvé la plage. Grande étendue blanche, presque vide. Sympa, mais la ville est là, juste derriere, un peu comme a Rio. En plus, il n'y a vraiment pas grand choses a visiter dans cette ville. Le soir, on est allés trainer dans le centre historique bien animé. Là un super groupe de percus local faisait frétiller tout le monde. Super ambiance, les minettes se déchainaient sur leurs tambours, une énergie incroyable sortait de cette formation. Mais dès le lendemain je me suis enfuis vers Olinda, située juste au dessus de Recife, et bien plus authentique. Nouvelle auberge, nouveau groupe de francais. Décidemment, ils me suivent... Damien, Elisabeth et Florence, trio fort sympa. On a donc découvert la vieille Olinda ensemble. Les facades du village sont aussi colorées que celle de Salvador, ce qui donne vraiment un atmosphere très particulière, presque comme un décors de cinéma. Le soir venu, on a eu droit a mini défilé de carnaval, un dernier soubresaut de ce que a du être la fête ici. Le carnaval d'Olinda est considéré comme l'un des plus beaux du Brésil. Très typique en effet... Puis pour faire la fête, j'ai eu droit a une Batucada. Grosse formation de percus, où j'ai pu apporter ma petite contribution en secouant les grelots. Quel bonheur d'être au coeur de l'action, de sentir le son t'entourer et te transpercer, de suer avec les autres musiciens et de s'échanger des clins d'oeil encourageants. Un grand moment. Et comme ces petits francais sont bien sympathiques, et qu'ils se dirigent aussi vers le nord, je suis en train de faire un bout de voyage avec eux, (ou eux avec moi, c'est selon...) Nous sommes donc partis d'Olinda pour nous arreter a Jacuma. Et là... le paradis commence. Je suis rentré dans la région des plus belles plages du brésil et c'est vrai que c'est du lourd. A Jacuma, petit village sans rien du tout, tu trouveras un série de plages plus belles les unes que les autres, surplombées de falaises colorées et completement désertes. Magnifique. L'eau ? oh, un petit 28 degrés, et d'une jolie couleur azur-vert. J'ai passé l'après-midi affalé dans un hamac. Quand je te parlais d'indécence... C'est tellement bon de se laisser vivre. Bon, je ne dis pas que je passerai ma vie dans ce trou, mais c'est bon d'y séjourner. Le soir venu... j'ai enfin eu ma premiere tourista, et par les deux côtés ! Une brochette de poulet pas très bien cuite doit être la coupable ! Bref, une nuit horrible, mais efficace : moi qui commencait a me trouver trop gros ! Et maintenant nous nous trouvons a Praia da Pipa, encore un peu plus au nord. Village bien plus touriste et branché mais très agréable. On s'est loué un belle chambre avec piscine, a quatre c'est toujours bien moins cher. Du grand bonheur, encore ! Et pour couronner le tout, comme si ca n'était pas suffisant, j'ai nagé parmis des dauphins sauvages dans la mer. Ils ne s'approchent pas trop mais ils passaient quand même a dix metres. Sensation incroyable, en face d'un plage sublime... Pffffff, c'est trop. Un énorme bisou. Je vous aime ! (photos de haut en bas : vue de ma chambre a Salvador, vue aérienne de la côte en allant vers recife, rue d'olinda, local, facade d'olinda, potes bresiliens, batucada, Parai da pipa, trio)






01 mars 2006

Abrazao


C'est un vaste délire ici. On dirait que ca ne va jamais s'arrêter. La ville est entrée dans une autre dimension et je ne me lasse pas de regarder cette "alegria" tout autour de moi. Hier soir, je suis donc encore retourné sur le terrain pour la dernière soirée de défilé. J'ai retrouvé un pote Suisse, bu quelques caipirinia et perdu quelques kilos a sauter parout. Quel délire ! Parfois le son est tellement fort que les basses vous tranpercent la poitrine. Demain je mettrai les videos, c'est avec ca qu'on se rend vraiment compte de la démesure du truc. Mais après avoir passé plus de 36 heures sans dormir, j'ai capitulé et je suis allé rejoindre mon lit qui avait prit des vacances prolongées. Aujourd´hui, j'ai fait un saut a la playa, bien tranquille, avec transat et parasol : le repos du guerrier, l'ambassadeur de Odin au Brésil avait bien droit a sa petite récompense pour avoir bravé sans sourciller la puissance de feu incalculable du carnaval.
Bona noite.