Petit journal de mes aventures en Amérique du Sud

30 avril 2006

Top 5

Petit best of personnel des endroits que j'ai vu en Amérique du Sud :

1 : Salar de Uyuni, Bolivie
2 : Patagonie, Argentine
3 : Chutes d'Iguazu, Argentine
4 : Parc de Tayrona, Colombie
5 : Sacambu, Amazonie - Pérou

Blues.

C'était trop beau pour que ça dure... Juste en arrivant a Bogota, dans le bus qui m'enmenait à l'auberge, on m'a piqué mon sac photo avec tout le matos dedans plus le passeport. Quelle connerie. Moi qui ait traversé tout le continent mon précieux sac serré contre moi, il suffit que je me relache un peu le dernier jour, le putain de dernier jour, pour me faire couillonner. J'ai aussi perdu par la même occasion mon mini disque dur avec toutes les photos digitales. Heureusement j'avais fait un back-up sur CD a Popayan, mais tout le reste est perdu, à la poubelle. Je tenais vraiment a mon matos photo, mon bon vieux Nikon qui m'a appris a faire des photos et qui m'a suivit fidèlement dans tous les coins du monde, sur les plages et les pistes de ski durant ces cinq dernières années. Je regrette aussi mes trois optiques accumulées tout ce temps, et mon bon vieux flash qui déconnait. Je perds certes un gros investissement, mais aussi une partie de moi même, envolée, volée. J'ai l'impression d'avoir aussi perdu cette gaieté acquise tout au long de ce voyage, une grande lassitude m'a envahit et ça vient vraiment gâcher le trip. Mais bon, la vie continue, tout a une raison et j'en paye le prix. Ça va peut être me botter le cul pour que je me bouge, avancer, prendre des décisions, m'investir un peu plus dans des projets, je ne sais pas. Bref. Sinon, pour vous parler de Tayrona, c'est un des plus beaux endroits que j'ai vu lors de ce voyage. Ce paysage étonnant est une sorte de jungle montagneuse qui plonge direct dans une mer bleue paradisiaque. J'ai dormi sur mon hamac dans un petit camp remplit à 80% d'israeliens, face à une crique magnifique. Ambiance détendue, senteurs de mer et de verdure, promenades hallucinantes, plongée au bord des rochers à observer plus de 30 espèces de poissons éxotiques différents ; cet endroit est vraiment magique, le plus joli de Colombie, de ce que j'en ait vu. Aujourd'hui, c'est plutôt la déprime à Bogota : tout est gris et il pleut tous les jours. Vivement que je me casse d'ici, je veux revoir ma famille, mes amis, mon chez-moi.

26 avril 2006

Blurp.

Taganga est un véritable petit village de pêcheurs, juste à côté de Santa Marta. Quelques rues, une auberge très mignone remplie de gringos, une plage sympa, des petites embarcations de pêche sommaires et des montagnes qui plongent dans la mer. C'est ausi ses nombreux clubs de plongée car la zone héberge pas mal de coraux, et donc de jolis petits poissons. Comment résister a une sortie sous-marine, moi qui n'ai jamais plongé que dans des coins vagues et caillouteux. D'autant plus que les prix défient toute concurrence. Je me suis donc offert un mini cours Open Water de deux plongées, et je ne le regrette vraiment pas. J'ai voyagé dans des eaux bleues tachetées d'êtres multicolor à 12 mètres de profondeur, perdant tout repère humain, observateur et détendu. C'est vraiment une expérience formidable. Puis le soir venu, je me suis acheté un poisson bien frais des mains mêmes du pêcheur (et a 50 centimes) pour ma fringalle nocturne. Une délicieuse préparation au beurre accompagnée de riz et legumes. L'atmosphère de ces derniers jours est éxactement comme je la voulais : chaude et calme, avec des senteurs de brise marine. Aujourd'hui, je pars pour le parc national de Tayrona, juste à côté. Encore plus sauvage, et hamac sur la plage. Il parait que c'est un vrai petit paradis (un de plus, pourquoi pas !). Puis samedi je prends un bus de nuit pour rentrer a Bogota. Le temps de visiter le musée de l'or dimanche, puis je saute dans l'avion qui va m'arracher de ce continent. Et puis... ben... voilà !

25 avril 2006

Quelques chiffres.

Ca y est, j'entamme la derniere semaine de ce long voyage. Que d'aventures, de rencontres, de paysages. Quand j'essaye de regarder en arriere, je ne vois pas une route sinon un petit chemin sinueux et escarpé avec plein de petites sorties. Le Chili me semble super loin, et je ne vous parle pas de Paris... Je viens de me rendre compte que ce voyage aura duré exactement 100 jours. Et en 100 jours, il peut s'en passer des choses : nuits blanches a Pucon, VTT a Bariloche, larmes de joies en Patagonie, barbac a Buenos Aires, Carnaval a Bahia, buggy sur la plage, baignades avec les dauphins, remontée de l'Amazone, peche de piranhas, cheval en Colombie, plongée... Toutes ces images sont confuses mais j'aurai la joie de les redécouvrir a Paris en développant les photos. Je me suis aussi amusé a faire quelques petits calculs, et voici ce qu'il en ressort. Sur le continent, j'aurai parcouru en tout plus de 21600 km avec 6 avions, 40 bus 3 chevaux, un vélo et une paire de tongues, pour traverser quatre pays et voir cinq lieux Patrimoine Mondial de l'UNESCO. J'ai dormi dans plus de 35 lits différents et mon hamac, écouté pres de 300 heures de musique, mangé au moins 14 poulets et 4 kilos de riz, refusé un collier a plus de 428 vendeurs d'artisanat et prit 3000 photos digitales et argentiques. Quelle vie mes ami...

23 avril 2006

Marica


Apres avoir vu les deux océans du continent, me voici face a la mer des Caraibes pour terminer caliente ! Cartagène est un petit joyau de l'époque coloniale, où tout l'or récolté par les gentils et braves indigènes au service de sa majesté partait pour le vieux continent. Il reste de cette "belle époque" des fortifications encerclant toute la ville qui se défendait contre de valeureux pirates comme Mister Drake. Dans la vieille ville, un parfum de VXIIeme siecle règne encore sur les facades colorées et on imagine aisémment les nobles perchés sur leur balcon. Plusieurs églises imposantes dominent les appartamments, et une vie grouillante vient completer le plaisir de se promenner dans cette ville d'un autre temps. Le fort San Felipe défendait l'entrée de la baie à coups de canons, les mystiques priaient dans leur monastère perchés sur la coline Popa, et la chaleur endormait les paresseux... Bref, c'est un lieu assez magique, haut en couleurs et chargé d'histoire. Je suis hébergé chez la famille de Manuel, super charmants. Son frère m'a promené dans tous les coins, et la vie nocturne est loin d'être décevante. Ici, l'influence des caraibes est vraiment palpable, d'une part par le métissage flagrant des gens, et d'autre part par la musique salsa ou "raggaton" omniprésente. Il fait aussi très très chaud et humide en journée. Je pars maintenant un peu plus a l'est sur la côte, dans un petit village de pêcheurs appelé Taganga. Un peu de plongée en perspective...

21 avril 2006

JPTV

Hier je suis passé a la télé, ça faisait longtemps tient ! J'avais été interviewé a Cali dans l'auberge où j'étais, par des journaliste de Tele Pacifico. Ils faisaient justement un reportage sur les travelers dans le cadre de l'émission "Le prix du Plaisir". Pays visités, but de mon voyage, coût, tout y est passé, c'était plutôt rigolo. J'ai regardé la diffusion hier en direct, et le reportage est resté fidèle a mes propos : ouf !

Love Hotel

Je ne suis vraiment pas raisonnable quand je m'y mets... Faire la fête jusqu'a plus soif, passe encore, mais refaire 8h00 de bus pour aller retrouver une fille a Cali, faut vraiment être motivé. Mais bon, au moins, quand j'aurai 80 piges, je n'aurai aucun remords ! J'étais bien tranquille a Medellin avec Lucas, quand cette fille rencontrée a Salento m'a gentiment prié de la rejoindre a Cali pour faire "plus ample connaissance". Ceux qui me connaissent, savent que je n'ai pas réfléchit très longtemps, mais le voyage était long et ça m'eloignait de Cartagene. Aujourd'hui, je peux vous dire que le voyage en valait la chandelle ; deux jours délicieux hors du temps, qui resteront longtemps dans ma mémoire de célibataire. Avant de re-filer a Cali, j'ai quand même eu le temos de faire un saut au musée Botero, Medellin étant la ville natale de l'artiste : superbe, étonnant, vivifiant. Ses peintures sont enveloppantes, et ses sculptures tout en rondeur attirent irresistiblement les doigts pour aller caresser les courbes parfaites. J'adore ! On a aussi eu le temps de faire un saut dans le village de Santa Fe de Antioquia avec Lucas et un pote. Bien colonial, genre Popayan mais en plus petit. Et me voici enfin sur la côte nord, a Cartagena, sur la mer des Caraibes. Un joli programme m'attend, un peu speed en raison du petit retard, mais ça devrait le faire. Cartagena, c'est le joyaux de la Colombie, port colonial ultra coloré, je vais me régaler.



17 avril 2006

Boum boum...


J'ai connu des gens extra a Salento, habitants à Cali. On a passé une soirée estraordinaire autour d'un tas de Costeñas, ma bière locale favorite. Javier, un énergumène, fruit d'un croisement entre Courtemanche et Dieudonné m'a fait hurler de rire. Il a ce rare humour cartoonesque que j'aime tant pratiquer en impro, autent vous dire que ça fusait fort des deux côtés. Jane, sa copine anglaise completement allumée, allait bien avec lui. Angel, plus reservée mais divine, avec des yeux qui ne m'ont vraiment pas laissé indifférent. Et puis un australien, copain de cette derniere, aujourd'hui cocu... ;-) Bref, ça fait longtemps que je n'avait pas autant rit. Ma derniere journée a Salento, je l'ai passée dans la vallée du Cocora, à me promener tranquillement a cheval dans des sentier extraordinaires entouré de paysages assez uniques ; des montagnes vertes fluo avec des palmiers a cire immenses, vraiment superbe. Puis j'ai prit la direction de Medellin. Six heures de bus, avec un film de Jean-Claude Van Damne bien nul, et un arrêt dans une cafeteria un peu glauque. Arrivé a 23h00, Lucas, mon contact local est venu me chercher a la gare routière. A peine monté dans la voiture, il m'annonce qu'on va direct faire la rumba. Yesss ! On trouve un parking dans le quartier chaud, je me change dans la caisse, et je pars avc Lucas promouvoir la bonne parole de Odin, affublé de ma plus belle chemise (la seule que j'ai ici, bien pliée dans un coin de mon sac !). Encore a Cali la légende des belles filles ne s'était pas vraiment vérifiée (en pleine semaine sainte tout le monde avait déserté la ville), mais à Medellin c'est vraiment "palpable". Ma tête n'a cessé de faire des 180 degrés. On a donc passé la soirée dans un café-concert a boire la fameuse Aguardiente Antioqueña, alcool blanc avec un gout anisé, bien fort. Bref, j'ai dansé avec n'importe qui, et je ne me souviens plus du reste de la soirée... Réveil difficille, puis ballade en voiture pour connaître les différentes facettes de Medellin. C'est une ville super agréable, avec un climat de printemps toute l'année et très aérée. Au nord les pauvres, dans des petites baraques pourries, au sud les riches dans des apparts de luxe. La famille de Lucas est vraiment adorable, et je suis reçu comme un prince. Demain, visite du musée Botéro, et Santa Fé, petit village dans le coin.
Les amis
Les palmiers de Cocora

Une Chivas, transport collectif entre villages

Medellin

15 avril 2006

Il est bon ton cafe

Jeudi, c´était un jour important pour les cathos, comme toute cette fin de semaine dailleurs, et toute ville colombiene qui se respecte a son chemin de croix. Et quand je dis chemins de croix, c´est au sens propre. Cali est dominée par une montagne qui en possède trois, et la tradition veut qu'en periode de Paques, on gravisse le chemin qui mène a elles. J´ai donc embarqué un couple d´américains avec moi, histoire de ne pas souffrir tout seul, pour aller montrer aux colombiens que nous aussi, pales gringos, sommes capables de nous repentir pour nos pechés en suant a grosses goutes. Le chemin escarpé était plein a craquer, surtout par des jeunes, et l´ambiance plutot sympa. Tout au long, des vendeurs d´eau ou de Gatorade pour les plus faibles. Apres une heure de crapahutage, rouges et suitants, nous sommes arrivés au pied des dites Croix, bien grandes en vérité. Quelques gens en train de prier devant les bougies, et surtout plein de collègues en train de photographier les familles face a leur exploit. C´était marrant de revoir ces appareils premiere génération toujours en état de marche. Puis après on est redescendus avec nos nouveaux amis, une jeune femme de trente ans avec quatre gamins et un couple de travestis. Le soir meme je suis partit pour Salento, plus au nord : Je voulais aller a San Cipriano, mais la route a été coupée par un torrent de boue emportant plusieurs maisons sur son passage. Du coup, meme Eric et Kevin n´ont pas pu aller sur la cote. Pas de regrets donc. Salento se trouve en pleine "Zona Cafetera", et j'ai atterris dans la jolie Plantation House, surplombant le village. Dans le cuisine, deux anglais a moitié bourrés et d'autres jeunes bien sympa. Ce matin, j'ai découvert le paysage valonneux et toujours très vert, ressemblant un peu a celui de San Augustin. Il fait cependant assez froid et c'est tout le temps couvert. Je me suis offert une belle ballade dans les sentiers jusqu'a arriver dans une Finca : ferme a café. Petite ballades dans les plantations et visite des lieux de sechage, puis degustation du café maison : "hé, pas mal ton café" Ce soir, il y a encore de la procession dans l'air, beaucoup de gens de Cali viennent profiter de l'occasion pour se mettre au vert (c'est a3h00 d'ici). Je pense me payer la spécialite locale : truite sur crepe de banane plantain. Demain, re-ballade vers le coin de Cocora pour voir les fameux Palmier de Cire, puis direction Medellin.

12 avril 2006

Cali mero

Ouais bon, j'ai pas trouvé mieux... Cali, c'est le retour a la grande ville ; plus de deux millions d'habitants et une belle chaleur. Heureusement, il a plut, c'est plus supportable. Je suis installé a l'Iguana, petite auberge bien sympa, ou j'ai encore fait de belles rencontres ; Kevin et Eric, un neozelandais et un ricain, et un peu plus tard dans la soirée Paula... J'ai faillit repartir aujourd'hui avec les deux comparses pour aller connaitre la cote pacifique, mais ca me revenait un peu cher et ca me faisait griller deux autres endroits que je veux connaitre. Vraiment dommage, avec un peu plus d'argent et surtout de temps, j'aurai pu aller visiter avec eux un des bars les plus isolé de la planete (c'est le sujet d'Eric qui est journaliste). Indécis comme je suis, j'ai passé la nuit a hésiter, mais j'ai choisi la voie raisonable. Sinon le ville est plutot sympa, tres européene, ca grouille de partout, avec des endroits ressemblants un peu a la cour des miracles. Mais encore et toujours des gens supers aceuillants. J'ai fait mes premiers pas de salsa en bonne compagnie, il faut dire que la vie nocturne est assez forte ici. Dommage que ce soit en période de Paques, c'est un peu moins fréquenté que d'habitude. Je pense partir demain pour San Cipriano. Enfin je sais pas, ca dépend de la tournure des choses...
Pas de fotos pour l'instant, j'ai pas l'appareil avec moi.
Plus que deux semaines avant mon retour, le 1er mai. Je suis a la fois content mais pas vraiment pret de rentrer. On se fait vite a la belle vie insouciante nourrie de rencontres et de beaux paysages, si si je vous assure, éssayez !

10 avril 2006

Pablo Président !

Apres un petit vol Léticia-Bogota, me voilà de nouveau dans l'hémisphere nord, en Colombie. Oh le ouf ! vont dire certain, mais la vérité c'est que je viens d'arriver dans un des pays les plus acceuillants qui soit, et la guérilla est bien planquée dans la jungle loin de toute civilisation. Bogota est grise, bruyante et froide. Apres la chaleur humide de l'Amazonie, ce petit choc thermique fait quand même du bien. Nous sommes a plus de 2000 metres, et l'air est aussi un peu plus difficille a respirer. Heureusement, l'auberge où j'atteris est pleine de jeunes travelers forts sympas et la premiere soirée se transforme en vaste beuverie internationale. C'est blindé de français, ça fait un moment que j'en avait pas croisé tiens... L'occasion d'échanger nos livres lu et relus. Je chope donc Electrochoc de Laurent Garnier, sur l'histoire de la musique électronique, et Flash, histoire vraie d'un jeune qui plaque tout pour aller magouiller et se défoncer a Katmandou. Il pleut souvent en ce moment, j'en ait donc profité pour aller faire un petit tour dans un musée d'art moderne, le musée de l'or et Botero, je le garde pour le retour. Je me suis donc bien vite enfui de Bogota, direction le sud, a San Augustin. Une nuit de bus horrible m'attend, avec pannes, deux heures abandonnés sur le bord de la route a 3h00 du mat, changement pour un mini bus de remplacement où ils nous ont entassés au milieu de cartons. Finalement on est arrivés a midi au lieu de 6h00. Mais ce n'était qu'un petit avant gout. Un autre voyage encore pire m'attend plus tard.

San Augustin est un petit village perdu au milieu de la campagne ; et dans ce coin, la campagne ressemble un peu a la Haute Savoie mais encore plus verte, et avec des montagnes moins escarpées. C'est superbe : ici et là des cascades viennent percer le paysage, et les villages sont charmants. Je décide de m'installer chez Nelly, une française (encore...) qui tient des chambres d'hôtes en hauteur du village, bien tranquille. En me balladant, je fais la connaissance de Maria, jeune colombiene bien roots, qui fabrique des mandalas. Le mandala est fascinant, c'est une sorte de petit object indien qui bouge dans tous les sens et qui reprend les cycles de la vie. Je vous ferai une petite démo. Petit a petit le village plonge dans l'obscurité, il n'y a pas d'électricité en raison de l'orage de la veille. Ca fait bizarre de voire des ombres se déplacer et de voir les lueurs de bougies a travers les fenetres de baraques. Elle m'invite a grimper chez elle, (n'allez rien imaginer, elle a un mec), et on se prépare une petite tambouille. Comme elle n'a pas le gaz, j'allume un petit feu dans le foyer et on met a bouillir le riz. Faut être patient, mais quel bonheur de bouffer au feu de bois ! Elle me prépare aussi une agua de panela, la panela étant une sorte de brique de sucre mielé : un délice. Bref , on passe une belle soirée a se raconter nos vie. Le lendemain je flane dans ce village ultra paisible, je m'inpregne de l'ambiance et des odeurs du marché, discute avec les paramilitaires, et bouquine pas mal. Avant de repartir je fais un tour en jeep dans les environs pour aller découvrir les paysages et surtout les fameuses statuettes. Partout dans la région ont été découverts des tombes ornées de statuettes de toutes les tailles dans un style plutôt sympa. Superbe journée, plus marquée par les endroits et les gens ; l'arquéologie, faut aimer... Je reprend donc un bus pour me diriger vers Popayan. 6h00 épouvantables dans les montagnes, sur piste, a 15 km/h de moyenne, en évitant des nids de poule gros comme des trous d'obus. Tout ca pour faire 200 km. J'ai quand même réussit a lire en branchant mon stabilisateur d'image. Essayez juste de lire une phrase pendant un tremblement de terre, ça fait pas du tout mal a la tête !

Popayan, aussi appelée la Ville Blanche, est un vestige de l'époque coloniale. Le centre est magnifique, constitué de facades blanches d'un étage maxi âvec des grilles au fenêtres, dans le plus pur style espagnol du XVIIeme siecle, des églises à chaque coin de rue, deux grosses colines qui dominent le ville, et des gens adorables. En plus j'ai la chance d'arriver juste la semaine de Pâques : Popayan est la ville où se déroulent les manifestations religieuses les plus importantes du pays. Au programme, une semaine de processions a éxiber les différentes phases de la condamnation du christ, le tout en musique militaire. Bien sympa pour les photos. Ce soir, ils défilent cagoulés genre KKK, je vais me régaler.

Je pense rester ici jusqu'a mardi ou mercredi, pour remonter ensuite vers Cali.

Au fait, laisser moi des petits commentaires, j'ai plus de nouvelles de vous !!!

04 avril 2006

En bateau sur l'amazone