Pucon : buena onda
L'été persiste et signe au Chili: Santiago a enregistré des températures allant jusqu'à 37 degrés. Mais heureusement je me suis déjà enfui de la capitale pour aller à Pucon, dans le sud du pays. Après une nuit de "Bus Cama" je suis arrivé à moitié frais et j'ai attendu 2 heures et demis à la gare routière le temps que mon cousin daigne venir me chercher. Heureusement que j'avais un bouquin sous la main et j'ai pu bien avancer Le Monde selon Garp. Quand enfin il est apparu, j'ai bien vite compris qu'il avait eu une belle soirée plutôt éprouvante la veille. Arrivé à la maison, j'ai à peine eu le temps de poser mon sac que le proprio est venu nous virer pour tapage nocturne. Le ton est donné. A Pucon, les fêtes on lieu chez nous, car nous sommes les seuls a louer une maison. Après avoir trouvé une autre demeure pour nos futures débauches nous avons filé à la plage et j'ai fais connaissance du groupe. Apparemment, mon cousin avait déjà fait ma publicité, et ils ont acceuilli "El Franchute" avec grand intérêt. Ici, pas de têtes d'indiens ; les jeunes sont tous de type européens et les filles plutôt jolies. Bref, l'ambiance est à la fête, il ne faut pas oublier que c'est les grandes vacances ici.
La ville en elle même est très mignone, surplombée par un majestueux volcan en activité et bordée par un grand lac. La moitié du chili se donne rendez-vous ici pour se détendre et profiter des nombreuses activités outdoor comme le rafting ou le VTT.
Mais c'est la nuit que Pucon révèle sa vraie personnalité. Comme prévu, la fête s'est déroulée dans notre jolie maison en bois et près de 60 énnervés sont passés les bras pleins de bouteilles de Pisco, l'alcool national. Deux heures après nous être couchés, le proprio est passé à onze heures pour nous demander gentiment de trouver une nouvelle maison à sacager. Notre troisième maison est en face du petit aéroport, loin de toute habitation. Seules les vaches ne pourront pas dormir.
C'est donc une une note plutôt fétarde que je commence ce voyage, mais pour tout vous dire, ca fait vraiment du bien de se lacher un peu. Samedi, si je suis encore en vie, je file au lac Vichuquen, plus au nord, retrouver mon père et ma maraine. Il y a de grandes chances pour que j'apprécie ce retour au calme (relatif).
2 Comments:
Des photos ! des photos !!!
Attention à la mescaline héhé !
des bisous
Seal
4:51 PM
Oui, je sais, je suis désolé mais je n'ai pas pu charger les photos, l'ordi sur lequel j'étais fontionnait au diesel... Je vous les mettrai la semaine prochaine.
9:26 PM
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